Une rencontre au salon du livre de Québec, il y a deux semaines, m'amène à faire une petite précision au sujet des cartes que je présente dans les vidéo en ligne du Cabinet des Curiosités Surnaturelles.
Bien entendu, je n’ai jamais prétendu être un historien ou un épistémologue de la cartographie. Croyez bien que j'en rêverais, mais je n’ai suivi que des cours universitaires en histoire comme auditeur libre et c’est tout.
Je ne suis donc qu'un collectionneur.
Est-ce que je possède des cartes originales de « qualité musée » ? Bien sûr que non, je n’ai pas les moyens financiers de faire de telles acquisitions. Je précise dans les capsules vidéo, à chaque fois, qu’il s’agit de copies, parfois anciennes, parfois récentes, souvent tirées de vieux manuels ou d'exemplaires de livres anciens tout maganés.
Je
ne possède pas d’originaux (à mon grand regret) et je le précise à chaque fois.
Ai-je la compétence pour dater ces copies, ou ai-je accès à
des experts internationaux pour le faire ? Évidemment que non ! Je m’en remets
totalement aux indications des vendeurs des salons de collectionneurs, des
foires aux livres anciens et des collègues cabinetiers sur le web. Sont-ils
eux-mêmes des experts internationaux comme, disons, Alban Berson ? Ça
m’étonnerait beaucoup. Est-il possible que des erreurs se produisent ?
Sûrement. De la mauvaise foi du vendeur ? J’ose croire que non, mais ce n’est
pas impossible.
Le fait est que je précise chaque fois qu’il s’agit de
copies. Alors si une erreur s'est glissée dans la datation des cartes
présentées, je m'en excuse bien humblement, mais sachez que je fais sincèrement
de mon mieux avec les humbles ressources dont je dispose.
Pour ce qui est des informations sur les contrées
elles-mêmes, je précise en page 78 de l’article qu’ « il est très
difficile de donner une version définitive [d’un] royaume.
L’aperçu […] relate les éléments les plus susceptibles
d’intéresser les amateurs de fantasy, tirés de nombreuses sources ».
Alors bien entendu, les sources imaginaires (contes, romans
de fantasy, légendes) jouent un grand rôle dans le portrait que je dépeins de
ces contrées. L’article s’adresse aux amateurs de littérature d’imaginaire et
n’a aucunement la prétention de se suppléer aux ouvrages des historiens
spécialisés.