Histoire Ancienne de Rollin

Bon, hier j’étais trop fatigué, donc aujourd’hui on passe à la cartographie.

Je triche un peu, considérant que ce que je vous présente est davantage un livre d’Histoire antique plutôt qu’une carte ou un atlas, mais mes cartes sont encore roulées sécuritairement et je n’ai pas encore de cadres pour les exposer.

Je suis plutôt satisfait de ce livre, bien que je pourrais l’être davantage. Il s’agit de l’intégrale de l’Histoire Ancienne de Rollin, dans un magnifique livre massif datant du XIXe siècle. Le tout est en fort bon état pour son âge.

 Le « problème », c’est que Rollin est un auteur français, et j’aurais donc préféré, de loin, avoir la version française de ce bouquin.

Fils d'un coutelier, il se fit remarquer par ses dispositions précoces. Destiné à succéder à son père, il obtint une bourse qui lui permit de suivre les cours du collège du Plessis puis étudia la théologie à la Sorbonne. Latiniste et helléniste distingué, Rollin était familier des auteurs de l'Antiquité et rédigea deux sommes monumentales connues sous les titres d'Histoire ancienne et Histoire romaine.

 

Les cartes qu’on retrouve dans ce bouquin sont absolument exquises, comme vous pouvez le constater.

 

C'est un rare et délicieux plaisir de suivre les pas des conquérants de l'Antiquité le long de ces cartes tout en se référant au texte de Rollin. J'ai passé plusieurs heures au-dessus de celle illustrant les conquêtes d'Alexandre et je compte bien me réserver une soirée, durant la période beurk de fin février-début mars, pour examiner celle sur Hannibal. 

Bref, un livre magnifique autant pour son texte que pour sa cartographie. 

J’ai pris néanmoins une décision particulière à propos de cette acquisition : ce sera une curiosité transitoire. Je garderai le Rollin anglais jusqu’à ce que j’en repère un en français que j’achèterai. Par la suite, je revendrai celui qui est en anglais pour couvrir mon achat (c’est un bouquin qui vaut un bon montant). 

J'ai obtenu ce livre lors d’un échange, encore contre des minéraux. Je commence d'ailleurs à être à sec de matériel à échanger de ce côté-là, mis à part mes petits morceaux d'ammolite... j'ai un nouveau crâne de tamia (victime d'un chat) en phase d'aquamation qui sera prêt dans je me déciderai à le nettoyer et le désinfecter, mais ce n'est pas une espèce qui atteint une grande valeur sur le marché de l'ostéologie... et l'hiver vient juste de commencer.

Un de ces jours, d'ailleurs, j'écrirai un billet sur la vie du cabinetier au gré des saisons, l'hiver étant la saison de l'épinglage, du montage, de la restauration, de l'identification et surtout, des échanges... malheureusement, votre humble serviteur n'a pas encore le réflexe de stocker dans ce but.